Une réunion ouverte à tous était organisée samedi à Bangor par l’Association pour la protection et la conservation de l’abeille noire de Belle-Ile (Apcanbi). L’occasion de faire le point sur toutes les actions engagées et de profiter d’une conférence de Victor Millour, vétérinaire à Groix et à Lanester, sur la santé de la ruche.
Si la population de l’abeille noire de Belle-Ile n’a pas trop diminué, il est important de rester vigilant. Le frelon asiatique sévit toujours. « C’est maintenant qu’il faut mettre des pièges pour capturer les reines, qui sont encore seules et vulnérables, avant qu’elles se reproduisent », insiste Michel Dhume, secrétaire de l’association.
Des prélèvements ont été effectués sur deux cents abeilles pour vérifier leur pureté génétique. Ces analyses sont sollicitées par le Centre national de la recherche scientifique (CNRS), dans le but de repeupler génétiquement la population d’abeilles noires d’Ouessant, en grande difficulté.
« Pour préserver un conservatoire, il faut des adhérents de bonne qualité, sourit Jean-Claude Guenneteau Voilà pourquoi nous organisons des formations mensuelles avec Quentin Le Guilloux, apiculteur professionnel. » La prochaine intervention aura lieu samedi 2 avril, de 15 h à 17 h, chemin des Fées à Palais, pour une visite de printemps.
Les interventions dans les collèges ont débuté. La sensibilisation à la biodiversité fait partie des actions importantes de l’association. Par groupe de deux, les élèves pourront illustrer un totem en choisissant eux-mêmes la cause qui les interpelle. Vingt-cinq totems devraient être réalisés, qui seront ensuite exposés au Réduit B, samedi 25 juin, en présence d’un jury. A ce jour, l’Apcanbi compte 48 adhérents, dont 11 administrateurs.