L'association
Structure et missions
L’APCANBI, Association pour la Protection et la Conservation de l’Abeille Noire de Belle-Ile, est membre fondateur de la FEdCAN, Fédération Européenne des Conservatoires de l’Abeille Noire.
Nos missions
Administrer et gérer le Conservatoire de « Abeille noire de Belle-Île en veillant au respect de son règlement.
Soutenir et développer toutes les actions d’intérêt général.
Permettant de faire du conservatoire un territoire remarquable pour la protection de notre environnement.
Participer, en relation avec le CNRS et la Fédération Européenne des Conservatoires (FEdCAN), au maintien d’un réservoir génétique indispensable à la protection de l’Abeille noire.
Lutter contre les dangers qui menacent la colonie de file, maladies, parasites ou prédateurs tel le Frelon asiatique.
Notre structure
L’association APCANBI a été créée le 2 mars 2007.
Elle comprend 40 adhérents, dont 11 administrateurs :
Jean-Claude Guenneteau, président – Michel Dhume, secrétaire – Bruno Schir, trésorier – Muriel Perrot – Gisèle Pilliard – Emmanuel Deloye– Quentin Le Guillou – Stéphane Souverain – Michel Nolet – Daniel Bonheme, Nicolas Rocquebert .
L'association
Qu’est ce que le Conservatoire ?
Le Conservatoire est un TERRITOIRE, à Belle-Île la totalité de la surface de l’île, régi par des règles strictes permettant de préserver et de conserver l’Abeille noire, écotype bellilois.
Le Conservatoire de Belle-Île est protégé par un arrêté préfectoral depuis 1985, complété en 2008, interdisant toute importation depuis le continent de reines, de colonies d’abeilles et de faux bourdons, ainsi que de matériel usagé.
Pourquoi cette interdiction ?
Par mesure génétique, afin d’éviter tout risque d’hybridation. Notre Abeille noire locale possède une carte d’identité génétique spécifique à une lente évolution avec notre climat et les plantes qu’elle pollinise, ce qui fait d’elle une abeille particulièrement adaptée à notre milieu. Elle a survécu à deux glaciations, et pourtant se trouve aujourd’hui menacée d’extinction suite aux importations massives d’autres sous-espèces, réputées plus productives, qui perturbent ses spécificités et la fragilisent.
Par mesure sanitaire, afin d’éviter la diffusion de parasites dangereux et la propagation des maladies
